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Le Savoir-Faire

Entrez dans les coulisses de la Maison Free Lance

Création, savoir-faire et fabrication française

C’est loin de l’agitation parisienne, à la Gaubretière en Vendée, que la Maison Free Lance est implantée depuis plus d’un siècle.

L’échoppe de cordonnier fondée en 1870 s’est muée en une belle manufacture aux multiples secrets de fabrication, l’une des dernières en France à posséder encore le savoir-faire et la mémoire des artisans chausseurs.

Entrer dans les coulisses de la Maison FREE LANCE, c’est découvrir le métier complexe et passionnant de bottier pouvant aller jusqu’à 150 étapes pour certains modèles.

Les étapes de fabrication requièrent un véritable savoir-faire que la Maison perpétue jour après jour.

Chaque paire, chaque tige, chaque semelle, chaque talon passera entre les mains agiles et habiles de dizaines d’hommes et de femmes animés et passionnés par leur métier.

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Les étapes de fabrication d’une chaussure Free Lance

Chaque chaussure passera entre les mains expertes de dizaines d’artisans, des hommes et des femmes passionnés par leur métier, qui effectueront pas moins de 150 opérations pour lui donner vie…

Une histoire de formes

À partir du dessin du styliste, le formier réalise l’essence même d’une chaussure, son volume : la forme.

Dans un premier temps en bois (prototype), la forme une fois validée, est ensuite fabriquée en plastique et déclinée dans toutes les pointures nécessaires.

Ces formes serviront de squelette sur lequel la future chaussure sera assemblée.

Le patronnier / modéliste va de son côté retranscrire le dessin à plat du styliste en 3D sur ce que l’on nomme une coquille.

La coquille a la forme d’un pied sur laquelle il va pouvoir dessiner.

Cette étape lui permet d’agencer entres eux les différents morceaux qui constituent la tige (le dessus de la chaussure) et d’assurer la cohérence générale et le futur chaussant.

Le patronnier / modéliste procède ensuite à l’éclatement du dessin réalisé sur la coquille pour créer ainsi le patron à plat des différentes pièces de la chaussure.

La sélection des peaux

Les peaux arrivent entières, teintées par la tannerie selon le souhait des stylistes.

On les tourne, on les retourne, on les caresse, on les tâte, on les étire, on les regarde avec la même passion et ambition : transformer quelques centimètres carrés de peau en un bel escarpin ou une boots qui épouse la cheville comme un gant.

Le coupeur dispose d’une parfaite connaissance de la matière, ce qui va lui permettre de choisir les meilleurs cuirs pleine fleur : après une sélection rigoureuse, il les étire de toutes ses forces en longueur et en largeur pour s’assurer d’une qualité de matière incomparable dont la finesse, la couleur, la souplesse ne cèdent en rien à la solidité.

La précision de la coupe

Le cuir a été choisi par le styliste, puis la peau rigoureusement sélectionnée dans la bibliothèque de matières.

Elle est alors confiée au coupeur, qui à l’aide des patrons réalisés par le modéliste va lever les pièces nécessaires à la fabrication de la chaussure.

Avec une grande dextérité, il va réaliser une coupe à la main à l’aide d’un tranchet.

Chaque pièce, chaque renfort, chaque doublure va être soigneusement découpé au millimètre prêt par ses mains agiles.

Certaines pièces seront également coupées grâce à des outils innovants telle que la machine de découpe numérique.

La dextérité de la piqûre

Après la coupe, place à la piqûre, à la couture et aux broderies effectuées par quelques mains expertes grâce aux traditionnelles machines à coudre.

Tous les éléments vont être assemblés pour donner naissance à la tige.

À l’image des autres étapes, la piqûre requiert un savoir-faire et une dextérité exceptionnelle, fruit de longues années d’expérience.

La gamme opératoire est très longue : traçage, parage, jointage, assemblage, pose des renforts attestant du savoir-faire de la piqueuse qui, de ses doigts agiles, avance avec détermination, régularité et minutie.

À l’issue de cette étape, la tige a repris son volume 3D.

Entre-temps, la colonne vertébrale de la chaussure a été élaborée : la première de montage (partie qui se situe sous le pied permettant d’assembler semelle et tige).

Les différentes techniques de semelage

Le cousu blake : La couture blake est une couture unique qui assemble la semelle extérieure et la tige.
Cette couture permet une certaine finesse de la chaussure.

Le cousu goodyear : La couture good year est une double couture.
Une première couture qui relie la tige, la semelle intérieure et la trépointe.
Une seconde assemble la trépointe à la semelle extérieure.
Cette technique de montage assure une robustesse inégalée.

Le collé soudé : Aujourd’hui, le mode de fabrication le plus utilisé au monde est le soudé.
Il repose sur l’utilisation de différentes colles pour associer la tige et la semelle de la chaussure.
Ce procédé permet d’obtenir des chaussures plus souples.

Montage sandale : Ce montage très minutieux entièrement fait à la main est utilisé pour la fabrication des sandales.
En effet, la pose de la tige qui se compose dans le cas précis de brides est réalisée à la main.

La technique du montage

Étape cruciale, le montage consiste à placer la tige sur la forme, à agrafer la première de montage, poser semelle et talon.

Chaque chaussure va suivre un parcours bien déterminé, côtoyant les températures les plus chaudes comme les plus froides, afin que le cuir, matière vivante, soit dompté et épouse au mieux la forme.

La chaussure va passer de main en main, de poste en poste, et chaque artisan va soigneusement piquer, coller, taper, pointer, assembler, poncer, carder, cirer … chaque chaussure avant de la signer.

5 mots, FREE LANCE, fabriqué en France.

Cette signature est une fierté, une déclaration d’intention de perfection et un rempart ultime contre les contrefaçons.

Sous la semelle, sur la semelle, on la brode, on la dore, en or, en argent, elle seule permet la reconnaissance de votre paire.

L'art du bichonnage

Dans la Maison FREE LANCE, l’ultime étape de fabrication d’une chaussure est appelée le bichonnage.

Un nom qui atteste de la passion, de l’amour des artisans pour leur métier.

Dans cette partie de l’atelier, on y parfait son oeuvre en la caressant, la brossant, la cirant…

Le bruit des machines à coudre n’est alors plus qu’un murmure.

Il laisse place au bruissement du papier, à la brosse passée délicatement sur le cuir.

Chaque chaussure fait l’objet d’un contrôle qualité rigoureux, puis des mains habiles viennent la déposer délicatement dans son écrin et la recouvrir de papier de soie avant qu’elle ne rejoigne le dressing d’une femme qui la verra se patiner et s’embellir au fil du temps.